samedi 21 décembre 2013

FLEURS COMESTIBLES : PROFITEZ DE LEURS BEAUTÉS AU JARDIN ET DANS L’ASSIETTE !


Certaines fleurs ne sont pas seulement belles mais sont aussi bonnes en cuisine. En effet, certaines fleurs sont parfaitement comestibles et accompagnent très bien les salades et certains plats.
D’ailleurs, vous cultivez sans doute des plantes à fleurs comestibles chez-vous, sans même le savoir puisqu’il en existe plus d’une centaine et elles sont pour la plupart courantes dans nos jardins.
Alors n’attendez plus, osez les fleurs en cuisine, étonnez vos convives et faites frémir vos papilles gustatives avec notre sélection de plante à fleurs comestibles !
fleurs comestibles alsagarden (1)
  • La bourrache (Borago officinalis) possède des fleurs d’une couleur bleu indigo composées de 5 pétales en forme d’étoile qui ont une saveur iodée ressemblant un peu au goût des huîtres. Elles se consomment fraîches ou séchées, elle peuvent être utilisées pour agrémenter les salades composées ou même les salades de fruits. Cristallisées au sucre, elles s’utilisent également pour la décoration de gâteaux.
fleurs comestibles alsagarden (3)
  • La capucine (Tropaeolum majus) possède des fleurs orange, jaune ou rouge à la saveur poivrée, légèrement piquante qui se rapproche du cresson ou du raifort. En cuisine, les fleurs de capucine s’accompagnent parfaitement avec le poisson, les fruits de mer et les salades. Elle peuvent aussi être farcies, ou utilisées en beignet.
fleurs comestibles alsagarden
  • La pensée (Viola cornuta) possède des fleurs bicolores aux coloris vifs et très variés. Leur texture est très douce et leurs saveurs rappellent le sous-bois. Elles s’utilisent en salade composée, en décoration de plat, en potage ou encore cristallisée au sucre. Avant utilisation, il est nécessaire de retirer le pédoncule.
fleurs comestibles alsagarden (2)
  • Le Chrysantheme comestible (Chrysanthemum coronarium) possède des fleurs qui se dégustent principalement dans les salades composées. Mais ses fleurs jeunes permettent aussi d’accompagner et d’aromatiser les plats.
fleurs comestibles alsagarden (4)
  • Le Souci (Calendula officinalis) a des fleurs jaunes ou orangées dont le goût s’apparente au radis. Ses fleurs s’accommodent parfaitement avec les plats à base d’œuf, les risottos et les salades. Vous pouvez aussi les utiliser comme décoration de plats ou en soupe par exemple.
D’autres fleurs comestibles à destination de votre assiette :
  • La courgette (Cucurbita pepo) : Les fleurs mâles (accrochées à une tige) se préparent en beignets, en omelette, en salades, ou farcies. Elles possèdent un aspect de velours et un goût subtil de courgette. Les fleurs sont disponibles d’avril aux premières gelées vers le mois d’octobre.
  • Le coquelicot (Papaver rhoeas) : Ses pétales rouges se mangent crus en salades, confits au sucre, en décoration ou encore pour aromatiser les boissons.
  • Le pissenlit (Taraxacum officinale) : Ses fleurs jaunes s’utilisent généralement en omelette ou en salade. Mais elles peuvent aussi être utilisées en soupe ou même en confiture.
  • La marguerite (Chrysanthemum leucanthemum) : Ses pétales s’utilisent dans les salades composées, les cocktails ou en décoration pour les pâtisseries.
  • La violette (Viola odorata) : Ses fleurs s’utilisent en salade composée, en salade de fruit, en liqueur et en sirop.
fleurs comestibles alsagarden
Conseils et recommandations quant à la récolte, l’identification et la consommation :
Récoltez les fleurs comestibles vous même, et surtout ne les achetez pas chez le fleuriste car elles ont très certainement subi de multiples traitements chimiques et sont donc impropres à la consommation.
Il est préférable également de récolter vos fleurs le matin par temps sec. Les fleurs se conservent généralement très peu de temps, une semaine au réfrigérateur tout au plus. Il est donc important de les consommer rapidement.
Attention, toutes les fleurs ne sont pas comestibles, certaines peuvent être toxiques ! Renseignez-vous bien avant de vous laisser tenter par une fleur du jardin. Au moindre doute, veuillez consulter un pharmacien et abstenez-vous de consommer une plante qui ne sera pas identifiée avec certitude.

Le compostage en surface ou comment faire foisonner la vie dans votre sol


Vous connaissez déjà le mulching ou le paillage des cultures au potager.
Ils permettent de garder l'humidité dans le sol en été.
Mais vous pouvez aller plus loin en pratiquant le compostage en surface, toute l'année.
Cette pratique un peu déroutante au premier abord, va produire des effets spectaculaires sur votre terre.
Une fois que vous l'aurez essayée, vous ne pourrez plus vous en passer.

Le compostage en surface, c'est quoi ?

Réponse rapide n° 1 : ce n'est pas du compostage en tas (dans un composteur).
Réponse rapide n° 2 : c'est reproduire ce que fait la nature.
Feuilles de poirée en cours de décomposition
Feuilles de poirée en cours de décomposition
En fait, c'est très simple : composter en surface, c'est déposer des déchets végétaux directement sur le sol de son potager.
Ces déchets végétaux vont se décomposer sur place, ce qui va fertiliser et améliorer la terre.
C'est la même chose qui se passe dans la nature : les brindilles sèches et les feuilles mortes se décomposent sur place chaque hiver. Et au printemps, les plantes repoussent de plus belle, d'année en année.

A quel moment de l'année peut-on faire du compostage en surface ?

Vous pouvez le faire toute l'année, et c'est même recommandé pour garder un sol vivant.
Mais il y a deux occasions propices pour commencer :
  • après une culture : quand la récolte d'un légume est terminée (haricots verts par exemple), au lieu d'arracher les tiges et de s'en débarrasser, coupez-les au ras du sol et dispersez-les sur place, après les avoir découpées si besoin en morceaux plus petits.
  • en automne, préparez le potager à passer l'hiver en couvrant toutes les parcelles du potager avec un mélange de feuilles mortes et d'autres déchets végétaux du jardin.
Fanes de poireaux
Fanes de poireaux

Sans oublier qu'à chaque fois que vous cueillez un légume (un poireau, des radis), vous pouvez au même moment enlever les parties abîmées (les pointes vertes du poireau, les fanes des radis) et les remettre sur le sol.

Les 3 avantages du compostage en surface

  1. Garder une bonne terre de potager, riche en humus.
    Il n'est plus nécessaire d'ajouter d'engrais pour faire pousser de beaux légumes. La structure du sol va s'améliorer et devenir grumeleuse, facile à cultiver.
  2. Le sol est ensemencé en micro-organismes participant à la biodiversité.
    Un équilibre naturel va se créer et les attaques de ravageurs ou les développements de maladies vont s'auto-réguler.
  3. Moins de travail : terminée la corvée de nettoyage des restes de culture, terminée l'évacuation des mauvaises herbes.
    Maintenant, tout est coupé et laissé sur place.

Dans quels cas faut-il éviter de composter en surface ?

Attention il y a quelques situations où il vaut mieux ne pas le faire :
  • Pendant l'hiver dans les sols très argileux, pour laisser le gel briser les mottes.
  • Au printemps afin de laisser les rayons du soleil réchauffer le sol.
  • Pour des cultures qui n'aiment pas l'humidité (ail, échalote et oignon).
  • En été, en cas de sécheresse, attendre une bonne pluie avant de pailler.
  • Ne pas utiliser de restes de plantes atteintes par la maladie du mildiou (tomates, pommes de terre) pour couvrir le sol.
    Les autres maladies ne survivent pas à la décomposition.

Avec quelles matières recouvrir le sol ?

Pour trouver avec quoi composter en surface, quantité de possibilités s'offrent à vous :
  • après une récolte, découper en morceaux les tiges des tomates, haricots, pois, courgettes...
  • toutes les fanes de légumes (betteraves, radis, choux, carottes, salades). Si vous trouvez que ça fait moche par terre, recouvrez-les avec un autre paillis !
  • les tontes de pelouse (en couche fine et sèche)
  • les mauvaises herbes arrachées
  • certaines plantes intéressantes par leurs propriétés :  ortie, consoude, aneth, bourrache...
  • quelques éléments d'origine animale : fumier de cheval, fientes de poules (à composter auparavant)
  • du BRF (bois raméal fragmenté) : tailles broyées d'arbustes
  • du compost venant de son composteur (eh oui !)
Et si vous n'avez pas assez de déchets végétaux, cultivez-les sur place avec les engrais verts !

L'épaisseur du couvert végétal dépend de la grosseur des débris végétaux :
faible épaisseur (2 à 3 cm) pour les débris fins et humides (tontes de pelouse),
forte épaisseur (10 cm) pour les restes plus grossiers (tiges de haricots).
Il faut toujours veiller à ce que le sol puisse respirer. On évitera donc les paillis trop denses ou trop épais.

Et ensuite, comment semer et planter ?

Tiges de haricots séchées
Tiges de haricots séchées
Après quelques saisons de pratique du compostage en surface, vous ne devriezplus avoir besoin de travailler votre solcar la terre restera meuble en permanence, comme la litière d'une forêt.
Si ce n'est pas encore le cas, vous allez simplement aérer la terre avec une fourche-bêche ou une grelinette. Le but est juste de décompacter le sol en dérangeant le moins possible la vie qui s'y est installée.
Pour mettre en place une nouvelle culture, préparez la parcellede la façon suivante :
  • écartez le paillis végétal dans un coin à l'aide d'un râteau (ne soyez surtout pas tenté de l'incorporer à la terre !),
  • procédez au semis ou à l'installation des plants,
  • remettez en place le paillis entre les rangs pour ne pas étouffer les jeunes pousses de légumes.

mercredi 11 décembre 2013

LES MEILLEURES PLANTES POUR LES TISANES

Les meilleures plantes pour les tisanes
La nature nous offre matière à soigner nos petits maux quotidiens grâce aux plantes. Apprenons à mieux les connaître pour les utiliser à bon escient.


Une pharmacie à ciel ouvert

Certaines plantes communes de nos jardins possèdent des propriétés préventives ou curatives de certaines maladies, d'autres peuvent être d'une extrême dangerosité. Il est important de connaître les plantes avant de les utiliser à des fins thérapeutiques afin d'éviter toutes confusions. Leur utilisation demande un minimum de prudence et de discernement. En cas de doute, il est toujours préférable de se servir en herboristeries, vous y trouverez un large choix et de précieux conseils, ou de demander conseil à votre médecin ou pharmacien.

Les plantes de nos jardins

De nombreuses plantes médicinales croissent dans nos jardins, parmi elles les aromatiques, faciles à reconnaître et toujours à portée de main. Elles pourront être cueillies au gré des besoins et consommées sans attente, ou séchées pour une utilisation ultérieure.
1- Les aromatiques
Le thym : Il possède de nombreuses propriétés. A la fois antiseptique, tonique, vermifuge et antioxydant, il sera utilisé contre les affections bénignes des bronches et de la gorge, mais aussi contre le rhume des foins et l'asthme. Autre action moins connue : il soigne la gastro-entérite très rapidement, il suffit de boire un litre d'infusion par jour !
Le romarin : stimulant cérébral, hyper-tenseur et fortifiant, c'est une plante précieuse pour soulager les migraines mais aussi pour redonner du tonus en cas de convalescence ou d'exposition à un stress prolongé. Il stimule la mémoire et aide à la concentration en période d'examens.
La sauge officinale : antiseptique, astringente, tonique, cette plante est aussi un bon stimulant hormonal. Les infusions de sauge sont utilisées contre les maux de gorge et les affections buccales, mais aussi pour soulager les soucis féminins liés au syndrome prémenstruel ou à la ménopause. La sauge est notamment connue comme tonique nerveux permettant de calmer les crises de la maladie d'Alzheimer.
La lavande : plante antiseptique, antibactérienne, antioxydante et calmante, elle fait partie des indispensables au jardin. Son infusion soigne les coliques et les indigestions, mais aussi les migraines et les insomnies.
2- Les ornementales
La camomille : anti-inflammatoire, antispasmodique et anti-allergique, cette plante soigne les problèmes digestifs et les inflammations de l'estomac et de l'intestin. Elle est préconisée pour lutter contre les allergies et dégage très bien les voies respiratoires. Son effet antispasmodique la rend très utile en cas de règles douloureuses ou de spasmes musculaires.
L'Eucalyptus : bien connu pour dégager les voies respiratoires, l'eucalyptus est très efficace contre les bronchites car il a un pouvoir expectorant. Antiseptique, il est aussi utilisé contre les rhumes et les infections, notamment en cas de fièvre.
Le millepertuis : anxiolytique et antidépresseur, le millepertuis est un excellent remède contre les troubles nerveux. Insomnies, dépression mais aussi anxiété peuvent être combattus grâce à ses infusions.
L'Echinacée : elle possède des propriétés antibiotiques et stimule les défenses immunitaires. Utilisée en décoctions, sa racine permet de prévenir les petits maux de l'hiver comme les rhumes ou la grippe. Elle fait aussi partie des traitement contre l'asthme et les allergies.

mardi 10 décembre 2013

Fabriquer des abris pour les insectes

Vous avez peut-être déjà un muret en pierres ou un tas de bois pour accueilir les petites bêtes dans votre jardin mais devenez un jardinier respectueux de la biodiversité en construisant des abris à insectes auxiliaires et pollinisateurs avec des matériaux de récupération du jardin.
Fabriquer des abris pour les insectes
Matériaux de récupération pour construire un abri à insectes - F. Marre - Rustica
Ce type de gîtes doit être placé à proximité de fleurs, d'arbres fruitiers ou de prairies fleuries afin d'offrir à leur occupant le couvert en plus du gîte. Le but étant de garder les insectes dans le jardin d'une année sur l'autre. Ils pourront ainsi hiberner, nicher, se nourrir et se reproduire.
Voici quelques idées d'abris à faire soi-même avec des matériaux de récupération :

Abri pour chrysopes

Abri pour chrysopes
Accueillir les chrysopes - E. Brenckle - Parc de Bercy - Rustica
Matériel :
- un cageot
- de la paille

Récupérez un cageot sur un marché et remplissez-le de paille. Tassez le tout et disposez votre abri dans un endroit abrité du vent.

Les chrysopes se nourrissent de pucerons et aleurodes, parasites du jardin.

Refuge pour carabes

Refuge pour carabes
Abriter les carabes - F. Marre - Rustica
Matériel :
- des branchages
- des brindilles

Faites des fagots avec des branchages ou des brindilles que vous disposerez soit dans une caisse (photo) ou  dans un pot de fleur posé au sol, face contre le sol.

Les carabes sont des auxiliaires utiles pour le jardinier car ils sont très consommateurs de limaces, escargots et pucerons.

Logis pour insectes xylophages

Logis pour insectes xylophages
Destructeurs de bois mort - F. Marre - Rustica
Matériel :
- des vieilles souches
- des vieilles bûches de bois

Si vous coupez un arbre, pensez à garder des morceaux du tronc, coupez-les en 4 et placez-les dans une caisse de bois. Le tout posé dans un coin du jardin.

Les insectes xylophages viendront s'y loger car ils sont friands du bois mort (non traité, de préférence) qui se décompose.

Abri pour abeilles solitaires

Abri pour abeilles solitaires
Loger les abeilles solitaires - F. Marre - Rustica
Matériel :
- des briques creuses
- de la terre
- de la paille ou des herbes sèches

Mélangez un peu de terre, de la paille ou des herbes sèches pour boucher les trous des briques creuses.

Les abeilles solitaires viendront creuser pour pondre dans les alvéoles.

Logis pour les perce-oreilles

Logis pour les perce-oreilles
Nid douillet pour perce-oreilles - E. Brenckle - Parc de Bercy - Rustica
Matériel :
- un pot de fleur en terre cuite
- de la paille, du foin ou des herbes sèches
- de la ficelle ou du raphia

Remplissez le pot de fleur avec de la paille. Liez-le avec une ficelle ou du raphia. Retournez-le (grande ouverture en bas) et attachez-le en hauteur.

Les forficules comme les perce-oreilles qui se nourrissent de pucerons, parasites du jardin adorent ce type d'habitation.

Refuge pour les osmies, les abeilles, les guêpes et les syrphes

Refuge pour les osmies, les abeilles, les guêpes et les syrphes
Le bambou logis - E. Brenckle - Parc de Bercy - Rustica
Matériel :
- tiges creuses sèches (graminée, bambou, roseau, vieux tuteurs, etc.)
- tiges pleines sèches (ronce, rosier, sureau, framboisier, etc.)
- un sécateur

En période de taille d'arbustesrosiers, graminées,bambous, etc., conservez les branchages. Le mieux est d'avoir des tiges de différents diamètres (entre 3 et 8 mm) afin d'accueillir des insectes de toutes les tailles. Coupez des longueurs différentes à l'aide du sécateur et faites un fagot ou bien disposez-les dans une caisse de bois.

Les tiges creuses sont appréciées par les abeilles, les guêpes, les abeilles solitaires et les osmies.

Les tiges pleines dites à moêlle sont appréciées par lessyrphes.

Astuce à savoir : une des extrémités des tiges doit être bouchées.

Abri pour hyménoptères

Abri pour hyménoptères
Guêpes, abeilles et bourdons dans le jardin - F. Marre - Rustica
Matériel :
- une planche de bois
- une perceuse
- de la ficelle

Dans une planche de bois récupérée, percez des trous seulement en surface de différents diamètres à l'aide de la perceuse (environ 1 cm pour un bourdon et 5 mm pour une abeille). Avec de la ficelle, liez cette planche sur un poteau de pergola, par exemple.

Les hyménoptères comme les guêpes, les abeilles ou les bourdons raffolent de ces abris, ils restent dans les cavités tout l'hiver.

Mise en place et efficacité des abris à insectes

Une fois construits, disposez vos refuges à insectes à l'abri des intempéries : le vent et la pluie. Mettez la face côté soleil, exposée sud ou sud-est.
Surveillez-les régulièrement pour voir si ils sont habités ou laissés à l'abandon.
Un trou d'aération de fenêtre suffit parfois à accueillir des insectes comme les abeilles solitaires ou bien un rebord de fenêtre comme refuge pour les coccinelles.
L'occupation des lieux n'est pas systématique !

dimanche 8 décembre 2013

LES NEFLES DE MON NEFLIER

Vieux depuis plus de 100 ans,je donne encore des fruits!Mes nouveaux propriétaires m'ont découvert,il y a à peu prés une dizaine d'année.
A cette époque,c'etaient des vaches que je voyais se mettre à l'ombre sous mes pieds!
Maintenant ces satanés moutons du Cameroun m'ont littéralement raccourci ma ramure!Heureusement que mon maître m'a libéré de ces bêtes(il les a mis dans un autre parc,pour la mise bas,m'a t-il dit!) sinon tout mon travail de production aurait été "boulloté".
Voici mon histoire:

Les nèfles ou culs de chien, surnommés ainsi en raison d'une  ressemblance peu flatteuse sont souvent méconnues de nos jours, présentant, à priori, peu d'intérêt. Pourtant la vue de ces fruits ravive le souvenir des anciens qui adoraient les ramasser. Il fallait qu'ils soient blêts, après les premières gelées... Ces fruits étaient traditionnellement réputés pour régulariser les fonctions intestinales.

La dégustation de la confiture couleur crème de marron fait vite oublier la réputation  de ce soi-disant "fruit du pauvre" qui a tendance à disparaître de nos vergers et jardins. Cette confiture a même trouvé sa place parmi les confitures gastronomiques de la ferme;TRESORS DE CAMPAGNE, elle accompagne agréablement les viandes blanches à raison de quelques cuillères dans la sauce ou aux côtés d'une part de boudin blanc.

DEGUSTEZ MOI!!!

mercredi 4 décembre 2013

Des associations défavorables au potager bio

Des associations défavorables seront une cause d'échec.


Faire les bonnes associations, c'est primordial.
Exemple : l'ail n'apprécie pas, à côté de lui, tous les choux et les légumineuses. Par contre, l'ail apprécie d'être à côtéInsecte à l'air féroce, ce n'estqu'une apparence.des : carottes, concombres, fraises, oignons, poireaux, pommes de terre, tomates, et betteraves. Pour tous les autres légumes, sauf choux et légumineuses, les associations sont à faire et peuvent être bénéfiques.
Le jardinage biodynamique cherche les associations des légumes à racines courtes précédant les légumes à racines longues ; un légume peu gourmand précédant un légume gourmand qui lui succèdera etc. (cf. Les semis).
Dans un potager biologique, la priorité est donnée à savoir qui peut être planté à côté de qui, éliminer les mauvaises associations. Au potager, on nourrit régulièrement le sol avec des engrais verts, un apport en compost et tous les trois ans un peu de bon fumier biologique. Deux légumes à racines longues côte à côte auront de quoi se nourrir.
Les légumes que nous cultivons viennent presque tous d'ailleurs, de climats et latitudes différents ; l'important c'est de pouvoir les acclimater dans nos potagers. On connaît sur les plantes qu'une telle n'aime pas une autre pour différentes raisons, on les sépare et on essaie toutes les autres associations. Bien sûr, les tomates à côté des concombres c'est une association à éviter car ces deux plantes sont sujettes à des maladies cryptogamiques.
A côté des tomates, on peut planter des oignons et à côté des concombres planter de l'ail, ces deux légumes luttent contre les maladies cryptogamiques.
Faites, observez, c'est votre potager biologique.

Mauvaises associations

Araignée en embuscade sur fleurs de carotteAil avec :
tous les choux-haricots-pois
Aubergine avec :
pomme de terre-poireau
Bette avec :
basilic-poireau-tomate et d'autres chénopodiacées
Betterave avec :
carotte-épinard-haricot à rame-poireau-tomate-pomme de terre-épinard et d'autres chénopodiacées
Carotte avec :
bette-betterave-carotte-menthe
Céleri avec :
carotte-céleri-laitue-persil-pomme de terre
Chou blanc, chou rouge, chou de Milan, chou de Bruxelles avec :
ail-oignon-poireau-radis et autres choux
Une abeille butine les fleurs de tanaisieChou-fleur avec :
ail-choux-laitue-oignon-pomme de terre-poireau-radis
Chou-rave avec :
fenouil-fraisier-radis
Concombre avec :
pomme de terre-radis-tomate
Courgette avec :
concombre-radis
Épinard avec :
bette-betterave
Fenouil avec :
chou rave-choux-haricots-tomate
Araignée à très longues pattes.Fraisier avec :
choux
Haricot nain avec :
ail-ciboulette-échalote-fenouil-oignon-poireau-pois
Haricot à rame avec :
haricot nain-oignon-poireau-pois
Laitue avec :
cresson-persil
Oignon avec :
choux-haricots-poireau-pois-pomme de terre
Poireau avec :
bette-betterave-choux-haricots-pois
coccinelle sur fleurs de tanaisiePois avec :
ail-échalote-haricots-oignons-persil-poireau-pomme de terre-tomate-autres pois
Pomme de terre avec :
aubergine-betterave-céleri-choux-concombre-oignons-pois-tomate
Radis avec :
choux-courgette-concombre
Tomate avec :
bette-betterave-fenouil-pois-pomme de terre
 

Les piquets en bois pour les tomates sont souvent contaminés par les spores
de champignons cryptogamiques (cf décoctions et purins).
Dans le potager biologique, faire des abris pour les perce-oreilles, grands mangeurs de pucerons. Un pot en argile rempli de paille, l'ouverture retournée sur le sol, à déposer près des plantes (fèves, choux etc.).
Un des principes en biojardinage est d'éviter que le sol reste à nu. Dès qu'il n'y a plus de culture en végétation, le sol doit avoir une couverture. Les engrais verts sont un excellent moyen, ils protègent contre l'érosion et participent à l'élaboration de l'humus, nécessaire pour nourrir les plantes du potager biologique.
Les œillets d'inde dégagent une odeur forte et très épicée, à utiliser pour lutter contre la mouche blanche et les nématodes.

Bonnes affinités entre les plantes du potager

Bonnes affinités entre les plantes du potager bio


Phénomènes relationnels entre les végétaux.
Comme tous les êtres vivants, les végétaux obéissent à des lois, sociologiques en particulier. Ils peuvent se nuire ou
s'entraider ; certains libèrent dans le sol des substances chimiques, enzymes, vitamines, hormones qui peuvent être favorables aux végétaux voisins ou, au contraire, peuvent les intoxiquer. Connaître les amitiés et inimitiés pour faire les bonnes associations entre les légumes est essentiel.
Le lieu géographique, comme les composants de la terre du potager, a aussi une influence sur les associations. On peut introduire un légume donné, au milieu d'autres légumes et observer cette nouvelle association.
Dans le potager bio, planter un peu partout des plantes aromatiques, des œillets d'Inde, des soucis, de l'aneth, du basilic etc.. L'aneth et le basilic sont à éloigner l'un de l'autre, l'aneth entravant la pousse du basilic.
Les associations avec les autres plantes, sont sans influence. Le chou rouge, par exemple dans mon potager, pousse très bien à côté des tomates et moins bien dans d'autres potagers.

Bonnes associations

Ail avec :
carotte-concombre-fraisier-oignon-fleur de courge du potager bio(courgette).poireau-tomate-betterave
Aubergine avec :
haricot
Bette avec :
haricot-choux-carotte-laitue-oignon-radis
Betterave avec :
ail-aneth-céleri-concombre-choux-laitue-haricot nain-oignon-sarriette
Carotte avec :
ail-aneth-bettes-ciboulette-choux-oignon-poireau-pois-radis-tomate
Céleri avec :
bette-betterave-choux-épinard-haricots-laitue-poireau-pois-radis-tomate
Chou blanc, chou rouge, chou de Milan, chou de Bruxelles avec :
betterave-bettes-carotte-céleri-endive-épinard-haricot-pois-tomate
Chou-fleur avec :
céleri-haricot à rame-tomate
Chou-rave avec :
betterave-céleri-épinard-laitue-haricots-poireau-tomate
Concombre avec :
ail-aneth-basilic-céleri-choux-ciboulette-fenouil-haricots-laitue-oignon
Courgette avec :
basilic-haricot-oignon-pomme de terre
Épinard avec :
céleri-choux-fraisier-haricot-navet-pois-pomme de terre-radis-rhubarbe-salade-tomate
Fenouil avec :
céleri-concombre-laitue-poireau-pois
Fraisier avec :
ail-ciboulette-épinard-haricot-laitue-mâche-navet-oignon-poireau-souci-thym
Haricot nain avec :
aneth-aubergine-bette-betterave-carotte-céleri-choux-concombre-épinard-fraisier-laitue-pomme de terre-radis-tomate
Haricot à rame avec :
betterave-céleri-concombre-épinard-salade
Laitue avec :
aneth-betterave-carotte-chou rave-concombre-épinard-fève-Le Syrphe, mouche camouflée en guêpe pour éviter les prédateurs butine sur des fleurs de carotteharicot-navet-oignon-poireau-pois-radis-rhubarbe-tomate
Mâche avec :
choux-fraisier-poireau-oignon
Navet avec :
épinard-haricot-laitue-pois
Oignon avec :
ail-aneth-betterave-carotte-concombre-fraisier-laitue-tomate
Poireau avec :
ail-carotte-céleri-choux-épinard-fraisier-laitue-tomate
pois avec :
carotte-céleri-choux-épinard-laitue-navet-radis
Pomme de terre avec :
choux-raves-épinard-haricot-tomate-fève-souci
Radis avec :
ail-bette-carotte-cerfeuil-cresson-épinard-haricot-laitue-pois-tomate
Tomate avec :
ail-basilic-carotte-céleri-choux-épinard-haricot nain-oignon-poireau-salade-œillet d'Inde
Sur l'image, le Syrphe butine sur les fleurs de carotte, cammouflée en guêpe cette mouche évite ainsi les prédateurs, ses larves dévorent les pucerons.
L'assolement dans le potager consiste à ne pas faire succéder la même famille de légumes sur le même rang avant quatre ans.
Dans un champ (agriculture classique), l'assolement se pratique en semant de suite une autre famille botanique.
Dans le potager biologique, l'assolement se fait par les rotations des cultures dans les rangs avec des engrais verts et les bonnes associations des légumes.

Les purins d'ortie et de consoude

Les purins d'ortie et de consoude

Quelles différences entre purin de consoude et purin d’orties ?
Ces 2 produits n’ont pas la même destination car leur action est différente. J’utilise plus souvent la consoude et particulièrement le purin de consoude car son spectre d’activité est plus grand et parce que je constate une plus grande efficacité.
A vrai dire le purin de consoude et d’ortie, ne sont pas véritablement des engrais. Ce sont plutôt des catalyseurs, des facteurs (naturels) de croissance ! Ne cherchez pas à calculer les apports NPK, ils ne sont pas si importants que cela car vous utiliserez un purin dilué. L’intérêt de ces 2 purins est beaucoup plus important que leur contenance en NPK.
Le purin d’ortie favorise la croissance des plantes, le développement des tiges et des racines. Le purin de consoude le fait aussi, dans une moindre mesure, mais surtout, il favorise la floraison et la fructification. Les méthodes d’action n’ont pas été complètement étudiées et disséquées, heureusement peut-être, le jardinage et l’agriculture ne sont pas une science exacte (pas encore).
Les principes actifs de la consoude sont nombreux. Il y a bien sur l’azote (N), la potasse (K) mais aussi l’allantoïne qui favorise la multiplication cellulaire, la vitamine B12 et de nombreuses hormones naturelles. La consoude contient aussi pas mal de bore, un des oligoéléments favorisant la floraison.

Utilisation du purin de consoude :

purin de consoude
La consoude est une plante essentielle dans un jardin, pour fabriquer du purin, nourrir les abeilles, fabriquer de la pommade ….
Comme le purin de consoude agit sur la production de fleurs ou de fruits, il est particulièrement efficace pour la production de solanacées (pommes de terre, tomates…)  et de cucurbitacées (courges, courgettes, concombres, cornichons, melons…).
Pour les pommes de terre j’ai aussi constaté depuis des années une augmentation de la production de tubercules et une meilleure précocité (environ 15 jours) particulièrement intéressante pour les pommes de terre primeurs.
Ceci dit je n’utilise que rarement du purin de consoude pour les pommes de terre, je préfère mettre les feuilles de consoude séchées dans les sillons de plantation.
L’utilisation du purin de consoude pour la production de fraises et de framboises donne aussi d’excellents résultats.  Comme le purin a une forte odeur, j’évite son utilisation quand les fruits sont en train de se former.
Les légumineuses plantées en bonne terre se débrouillent en général sans apports de purin. Je réalise quand même en général 1 apport de purin de consoude en début de floraison.

Utilisation du purin d’ortie.

orties
Gardez un coin de votre jardin pour les orties, c’est une « mauvaise herbe » indispensable
Dans mon jardin j’utilise le purin d’ortie, parfois au début de végétation de toutes plantes, puisque le purin d’ortie favorise la croissance. Mais l’utilisation principale est réservée pour les légumes utilisés en feuilles ou en racines. Le purin d’ortie est particulièrement efficace pour la production de salades. Je vous déconseille, d’ailleurs,  l’utilisation de purin de consoude sur salades et légumes ‘feuilles’ comme les épinards (sauf éventuellement en tout début de végétation) car les ils risquent de monter plus rapidement en graines.

Les purins d’ortie et de consoude utilisés comme produits de protection des cultures.

Les purins sont souvent préconisés comme produits de traitement contre pucerons et autres. Je n’ai pas fait suffisamment d’essais personnels et je ne connais pas d’étude scientifique qui prouve une vraie efficacité.  Par contre, ce qui est certain, c’est que les cultures alimentées avec ces purins, seront en pleine forme. De ce fait elles résisteront mieux aux maladies et aux attaques d’insectes.
En conclusion, le purin d’ortie et le purin de consoude ne sont pas concurrents mais complémentaires, les 2 sont excellents.


Astuce d'irrigation solaire à moindre coût!

Irrigation solaire au goutte à goutte : une technique gratuite à la portée de tous

Baptisé kondenskompressor, ce système ingénieux de micro-irrigation solaire au goutte à goutte allie astucieusement recyclage, réduction du gaspillage et conservation de l’eau.  Ce système d’arrosage d’une simplicité désarmante permet une utilisation optimale des ressources en eau, en particulier pour la culture dans un climat sec ou aride.  Il est idéal pour les jardins communautaires, les potagers urbains mais aussi les serres de jardin.
Irrigation solaire tomates
Irrigation de plants de tomates au goutte à goutte solaire.
La technique du « kondenskompressor » semble avoir été mise au point vers 2008 par « Hortelano Hortament », un jardinier amateur originaire de Palma de Majorque sur les îles Baléares.  Basé sur le même principe que les distillateurs solaires comme l’Eliodomestico déjà abordé précédemment, l’idée n’est pas officiellement brevetée et ne nécessite que des bouteilles en plastique PET de récupération pour fonctionner.
rrigation solaire schemaLa base d’une bouteille de 1.5l coupée en deux et remplie d’eau constitue le réservoir.  Une autre bouteille en plastique de 5l dont on a découpé la base et dont on a conservé le bouchon de fermeture vient se placer au-dessus du réservoir.  Placer une ou plusieurs bouteilles autour des plants que l’on veut irriguer.  En s’évaporant du réservoir, la vapeur d’eau se condense, ruisselle contre les parois de la bouteille de 5l et irrigue au goutte à goutte le sol autour des plants.  Une fois l’eau évaporée, il suffit de remplir le réservoir à nouveau et le cycle recommence.
Ce système présente l’avantage énorme de limiter le gaspillage de l’eau et permet de diviser par dix la quantité d’eau nécessaire à l’arrosage régulier.  L’arrosage traditionnel, qu’il soit automatique avec des pulvérisateurs, des gicleurs d’eau ou des arrosoirs génère systématiquement une perte importante d’eau due au ruissellement et à l’évaporation.  Le système du goutte à goutte solaire élimine totalement le gaspillage dû au ruissellement, et l’ajout d’une couche de paille autour des plants limite considérablement les pertes d’eau dues à l’évaporation.  L’autre énorme avantage de ce système est qu’il permet l’utilisation d’eau saumâtre pour l’arrosage.  http://www.ecolopop.info/2013/06/irrigation-solaire-au-goutte-a-goutte-une-technique-gratuite-a-la-portee-de-tous/16559

mardi 3 décembre 2013

Crapauds et grenouilles,utiles!

Utilité du crapaud Dans les campagnes, on croit généralement que le crapaud est un animal nuisible; il rend au contraire de grands services dans les jardins. On le voit sortir de sa retraite aussitôt que le jour baisse ou par temps de pluie; il se dirige alors vers les jeunes légumes où il absorbe une grande quantité de limaces. Les Anglais le savent bien, et il se fait chez eux un commerce assez considérable de crapauds qui sont vendus 1 .25 euros . Les jardiniers et les maraîchers leur préparent des abris où ils les placent avec un grand soin. Nous pouvons ajouter qu'un jardin habité par quelques crapauds est toujours plus florissant que celui d'où on le proscrit. chez moi j'en ai beaucoup il creuse des trous dans le sol pour se protéger 

C'est pourquoi ,au centre du potager "carré",au milieu des buttes,je vais créer une petite mare pour accueillir ces batraciens.En échange ils mangeront les limaces et escargots!